La quatrième Conférence des villes se tiendra les 6 et 7 octobre prochain sur le thème global de « La ville commun »

La quatrième Conférence des villes, organisée par les maires de grandes villes de France, se tiendra à Paris les 6 et 7 octobre prochain sur le thème global de « La ville commun ». Ouverte par Jean-Marie Bockel, la Conférence débutera par la présentation d’un sondage de la SOFRES sur le thème "Les Français et la ville". « La ville est à la fois unité et diversité. C'est de l'articulation entre ces deux éléments en apparence opposés que se tisse le lien social sans lequel la ville ne serait que juxtaposition d'êtres et d'espaces qui s'ignorent les uns et les autres », indique l’association en introduction au programme de la manifestation. Trois thèmes seront développés au cours d’ « ateliers », -« La ville à développer » « La ville ne peut être le simple fruit d'un urbanisme spontané, où on laisserait les choses aller, au fil de l'eau. Ce que d'aucuns nomment "la ville émergente". Elle est le produit d'un dessein d'ensemble. Où l'on s'efforce de maîtriser son avenir. A l'échelle de la ville réelle, c'est-à-dire de l'agglomération. Mais aussi à partir d'un projet partagé qui structure dans un système de coopération métropolitaine, les villes et les territoires qui les entourent ». -« La ville à partager » « La ville est projet et harmonie, brassage et rencontre. Mais trop souvent la "mixité sociale" tant proclamée s'efface devant l'isolement, les différentes formes d'exclusion, la "ghettoïsation". Face au "laisser-faire" qui réduit, isole, sépare, plus que jamais, l'action solidaire s'impose. Depuis le droit à l'hébergement, en passant par le logement social, jusqu'à l'insertion par l'emploi et l'intégration citoyenne. Tant il est vrai que tout projet de ville est aussi projet de société ». -« La ville à inventer » « La ville du futur ne saurait être le décalque de la ville ancienne. Même si la ville européenne correspond à une réalité bien établie. La ville du XXIème siècle sera une ville toute différente. Une ville que l'on ne pourra plus concevoir en simples termes d'autorité et d'exécutions. Mais où, au contraire, le citoyen aura son mot à dire. Avec la possibilité pour chacun, quel que soit son lieu d'habitation, de s'approprier l'ensemble de l'aire urbaine. Et la difficulté pour ceux qui ont en charge de décider, de concilier des points de vue différents selon le niveau de référence où l'on se situe ». Ces ateliers, avant la clôture par le ministre de l’Intérieur, Dominique de Villpepin, seront suivis d’une table ronde sur la question des « Français et la ville ».c=http://www.update

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